CONTRAT D’EAU ET D’ASSAINISSEMENT, et si on signait n’importe quoi ? Réponse de Marie-Hélène GOUEDARD, 1ère adjointe

Je vais répondre à ce tract en tant que responsable de la commission urbanisme, qui comprend entre autres la gestion des réseaux d’eau et d’assainissement, et en tant que Présidente du syndicat d’assainissement, le SACESAVI , qui gère les eaux usées produites sur la commune.

Il est toujours facile de diffamer avant de poser les questions et ainsi de s’affranchir des réponses qui auraient pu vous être données.

  • Comme vous le signalez vous-mêmes, la majorité des Cellois est déjà sous contrat. Le problème vient justement que ce contrat n’était pas écrit jusqu’à maintenant. Et n’était donc pas opposable aux personnes de mauvaise foi qui partaient du principe qu’il n’y avait pas de contrat et que donc ils (elles) pouvaient s’abstenir de payer les factures.
  • Les tarifs en vigueur n’ont toujours pas changés à ce jour et c’est la raison pour laquelle ils ne sont pas joints à l’envoi. Dès qu’une modification interviendra, vous en serez avisés.
  • Concernant la phrase que vous citez (et ravie que vous n’ayez trouvé qu’une seule faute d’orthographe sur les 18 pages que comprend ce règlement), les prestations sont parfaitement définies tout au long du règlement. Là aussi, rien de nouveau.
  • Quels sont les risques pour vous usagers de signer ce contrat ? aucun si ce n’est de régulariser une situation existante.
  • Que vous prépare la municipalité ? rien, sauf de pouvoir recouvrir les factures impayées. Et il ne s’agit là, il me semble, que d’un souci de bonne gestion des deniers communaux.
  • Concernant les compteurs communicants, effectivement, l’Agence de l’Eau nous pousse depuis des années à échanger nos compteurs actuels pour des compteurs permettant un relevé plus simple sans avoir à pénétrer aux domiciles des particuliers. Jusqu’à maintenant nous nous y sommes refusés, mais si, comme certains, les Cellois nous refusent l’accès à leur domicile, nous serons obligés d’imposer la pose d’un compteur communicant et d’un compteur en limite de propriété afin qu’il puisse être relevé par nos agents communaux. Aucun doute sur qui va financer ces nouveaux compteurs si nous sommes amenés à le faire : la commune et donc les contribuables.
  • Si les conseillers de Béon n’imposent la signature d’aucun contrat, ils seront dans l’impossibilité de recouvrir les factures impayées, et le trésorier ne manquera pas de leur rappeler qu’ils leur faut un contrat en bonne et due forme.
  • La compétence sera peut-être (et rien n’est moins sûr) concédée à la CCJ en 2026, mais celle-ci exigera, comme nous , des contrats signés par les administrés.
  • Que se passe- t-il si vous ne signez pas ? non nous ne vous couperons pas l’eau tant que les factures sont réglées régulièrement. Si cela n’était pas le cas, et sans contrat prévoyant des facilités, évidemment cela pourrait arriver.
  • Il ne s’agit pas de travaux invisibles, car ce contrat a été élaboré dès l’installation officielle du nouveau conseil municipal. Il a d’ailleurs ensuite été approuvé par le conseil municipal et vous pouvez en retrouver trace sur les publications de la mairie. Malheureusement, depuis Septembre j’ai été beaucoup moins présente pour des raisons personnelles et je n’ai pas suivi de près la suite du dossier. Toutefois, sauf à être de mauvaise foi, il suffisait de poser quelques questions pour avoir les réponses.
  • Pour votre dernier paragraphe, là-aussi, je ne répondrai pas.

                                                                                                            Marie-Hélène GOUEDARD

Ps : en dehors des communications officielles, nul n’a le droit de distribuer des tracts imprimés en noir sur papier blanc