assemblée citoyenne : éducation
127 – Permettre aux enseignants volontaires de faire classe en dehors de l’école : Il n’y a aucune interdiction et les enseignants qui le désirent peuvent déjà le faire. Il y a plus un problème de gestion des déplacements et d’accès a des sites intéressants. Les plus grands (CM1/CM2) ont l’occasion de sortir de l’école quand le sujet s’y prête (réalisation du Jardin du Oui, repérage du sentier de randonnée « Rand’au fil de l’Eau, pratique de sport,…) C’est plus difficile à organiser pour les plus jeunes et pour les maternelles.
La re-végétalisation de la cour d’école permettra une mise en contact plus facile avec la nature ainsi que la création d’un nouveau potager plus pratique d’accès.
128 – Faire participer les élèves d’âges différents à l’élaboration de projets concrets autour de la biodiversité : la biodiversité, l’écologie et la transition écologique font partie tous les ans des projets pédagogiques mis en place par les enseignants et sont illustrés par des projets concrets. Les différentes classes de notre école travaillent ensemble sur ces projets.
129 – Demander aux collectivités publiques et aux entreprises de financer des projets écologiques pour les écoles : pour sa part, la municipalité a toujours suivi les demandes des enseignants et financé quand il y en avait besoin.
130 – Proposer aux lieux d’éducation et de loisirs des intervenants extérieurs qui témoigneraient en classe de leurs activités ou de leur métier : pour l’école, seuls les enseignants peuvent apprécier leur besoin en intervenants extérieurs. Le centre de loisirs pour sa part fait appel à des intervenants quand nécessaire ou organise des sorties suivant le thème choisi pour l’été.
131 – Diffuser dans toutes les classes les collections de la revue La Hulotte : un abonnement pourrait être souscrit et le magazine disponible à la bibliothèque.
132/133/134 – Permettre aux classes de sortir de l’école pour découvrir d’autres modes d’organisation sociale. Favoriser la co-intervention de plusieurs enseignants dans une même classe. Ces points sont plus du ressort de l’éducation nationale, de ses programmes et des projets pédagogiques des enseignants. Tous les ans, certains projets sont menés en « mélangeant » les classes.
134 - Inciter des enseignants d’écoles alternatives à venir témoigner : c’est, nous semble-t-il plus à organiser directement avec les enseignants.
135 – Diminuer les effectifs d’élèves dans les classes : sur ce point, la démographie va se charger de la diminution des effectifs. Le département de l’Yonne perd en moyenne 600 élèves par an. Toutefois, le manque d’enseignants, les fermetures de classes peuvent amener à des effectifs supérieurs aux 22 attendus par classe. C’est un problème très important pour tous les maires de la CCJ. Toutes les associations de maires, d’élus, travaillent sur ce sujet.
140 – Développer des écoles alternatives pour inclure des élèves en décrochage scolaire : tous les jeudis, Mme Chevalier, professeures de mathématiques retraitée et ayant participé à la mise au point de la méthode ludique des apprentissages différenciés (les INTELLIGENCES MULTIPLES) offre bénévolement des heures de « soutien aux devoirs », les jeudis après la classe dans les locaux de la bibliothèque, pour les enfants de primaire et du collège
136 – Former les enseignants à d’autres formes de pédagogie :
137 – Donner plus de place aux débats d’idées dans les méthodes pédagogiques :
138 – Proposer aux enseignants de faire travailler les élèves en petits groupes interchangeables :
139 – Développer la responsabilisation des élèves en leur permettant de devenir tuteur d’autres élèves :
141 – Faire découvrir et inviter à pratiquer l’auto-éducation :
Sur tous ces points, nous avons demandé son avis à notre directeur d’école (sa réponse ne nous est pas encore parvenue, mais la mise à jour sera faite dès que possible.)