assemblée citoyenne : eau
79/80/81 – Généraliser l’usage de récupérateur d’eau de pluie individuels ; Etudier la faisabilité de stocker et filtrer l’eau de pluie ; Créer des compétences humaines pour conseiller, installer, entretenir et réparer des citernes de récupération d’eau de pluie individuelles ou collectives : l’eau ne fait pas partie des compétences de la CCJ, mais dans le cadre du PCAET, peut-être pourrait-on appliquer le même système que pour les composteurs et proposer des récupérateurs aux joviniens ?
A la Celle St Cyr, l’association Fleur de Village a installé des récupérateurs près de la mairie, à la « prison » pour arroser les plates-bandes à proximité. L’an prochain, l’ancienne poste et le vestiaire de foot seront équipés. A la salle des fêtes une partie des eaux de pluie sont distribuées directement sous terre le long de la plate-bande.
A l’école, toutes les eaux de pluies vont être dirigées vers des « jardins de pluie » et les excédents stockés dans une cuve enterrée de 30m3. L’eau récupérée servira à arroser les jardins de l’école par temps sec.
82 – Modifier les plans locaux d’urbanisme intercommunaux (PLUI) pour ralentir le rejet des eaux de pluie dans les réseaux d’assainissement : il n’y a pas de modification à faire, puisque la Loi interdit déjà les rejets des eaux pluviales dans les réseaux d’assainissement. A la Celle, une campagne de recherche (fumée) a été effectuée en 2019. Les propriétaires en cause ont été avisés et pratiquement tous ont fait les modifications nécessaires. Les problèmes d’eaux claires dans les réseaux d’assainissement (et donc les stations d’épuration) proviennent plus des infiltrations (de nappes ou par ruissellement) directement dans les réseaux.
83 – Créer ou remettre en eau potable des lavoirs et des fontaines collectives : les lavoirs et les fontaines ne sont écologiquement (et financièrement) intéressants que s’ils ne sont pas alimentés par le réseau. Or les eaux souterraines que nous pourrions capter pour les faire fonctionner ne sont pas toujours potables.
84 – Renforcer et généraliser les recherches de fuites d’eau : c’est effectivement un problème récurrent de nos communes ayant des réseaux d’eau très anciens. A la Celle, nous avons installé des débitmètres sectorisés qui indique au jour le jour le volume d’eau « pompée ». Nous vous avertissons via Facebook ou Panneaux Pocket dès qu’une anomalie est constatée pour vous inviter à contrôler vos installations. Sur le réseau public, une campagne de recherche de fuite l’an dernier nous a permis de localiser une fuite à l’origine de près de 13000 m3 d’eau sur un an.
85 – Encourager les méthodes alternatives de gestion de l’eau : le site « eautharcie.com » fournit beaucoup de pistes différentes de gestion DES eaux. Certaines peuvent être mise en œuvre par les collectivités, d’autres par des entreprises ou des particuliers. Les agences de l’eau, La police de l’eau contraignent déjà fortement les collectivités à s’orienter vers ces pratiques à l’occasion de travaux ou de réhabilitation sur les réseaux d’eau potable, d’eaux pluviales, d’eaux usées. Mais le surcoût est très important et se répercute directement sur le prix du m3 d’eau ou d’assainissement que vous payez déjà.
86 – Installer des dispositifs pour économiser l’eau : très bonne et simple idée, facile à mettre en place. Tous les robinets des bâtiments publics de La Celle seront équipés l’an prochain d’aérateurs économiseurs d’eau.
87 – Développer l’usage des oyas pour l’arrosage lent des jardins : c’est une pratique très ancienne mais malheureusement oubliée. La municipalité va encourager l’association Fleurs de Village à faire connaître cette pratique en distribuant un « diy » lors de ses ventes de plants l’an prochain. Entretemps une publication sur la page facebook de la mairie proposera ce même mode d’emploi.
88 – Sensibiliser et former tous les joviniens à économiser l’eau et à ne pas la gaspiller : a priori, tous les joviniens sont déjà sensibilisés par des campagnes nationales, régionales,… aux économies d’eau. Tous ne se sentent pas concernés. Ce rôle, localement, revient peut-être plus aux associations s’intéressant aux problématiques économiques, sociales et/ou environnementales.